Grenoble est riche de l’activité de près de 5000 associations.
Comme toutes dans le pays, elles sont frappées de plein fouet par la baisse sans équivalent des financements publics de État et des collectivités, ces dernières le justifiant par la réduction des contributions de l’Etat à leurs budgets. C’est notamment le cas à Grenoble avec la diminution des financements alloués au contrat ville par l’État et la métropole. Au niveau national, c’est un plan social massif et silencieux qui est en cours. C’est l’arrêt de services, d’activités, de projets pourtant reconnus pour leur nécessité et leur qualité, c’est la fermeture de structures qui enrichissent les territoires et leurs habitant.e.s et constituent un apport économique et social inestimable.
Face à cette situation, nous proposons une mobilisation des moyens de la ville :
- aide aux associations qui le souhaitent à l’administration et à la gestion, au même titre que cela se pratique déjà dans certains quartiers avec des clubs sportifs. C’est particulièrement important dans le domaine des demandes de subventions. Les collectivités et le services de l’État imposent la dématérialisation des demandes. Les associations se trouvent confrontées à des formulaires numériques trop souvent incompréhensibles et parfois inadaptés à la réalité des situations. Cela se traduit par un renoncement à l’accès à des subventions auxquelles des associations auraient droit. Les communistes proposent également de réduire les montants des subventions attribuées à des projets pour accroître les montants destinés au fonctionnement : pour construire des projet, une association doit d’abord fonctionner ;
- aide à la formation des cadres associatifs afin de favoriser le renouvellement des équipes lorsque la question se pose.