Le PCF a toujours porté des politiques ambitieuses pour le droit aux transports. Ses élus sont à l’origine du retour du tramway à Grenoble, décidé en 1983 à l’issue d’une bataille politique contre la municipalité de Carignon qui venait d’être élue et menaçait le projet de développement des transports publics.

Les communistes ont activement participé à la création du collectif pour la gratuité des transports dans l’agglomération. Le droit à la mobilité est pour nous un droit fondamental, il doit être accessible à tous, c’est dans ce cadre que nous défendons la gratuité. La gratuité des transports publics est une urgence environnementale, sanitaire, sociale et économique.

La pollution de l’air dans agglomération grenobloise provoque 145 décès prématurés par an, le transport représente en moyenne 12,5 % du budget d’une famille, il permet de désenclaver les quartiers et villes périurbains et le coût des embouteillages dans l’agglomération représente 15 millions d’heures perdues par an.

La gratuité doit être accompagnée du développement du réseau au niveau des fréquences et amplitudes horaires des différents transports mais aussi du maillage spatial qui doit être plus serré et enfin une augmentation du nombre de kilomètres de lignes.

Nous proposons une gratuité à étapes, avec d’abord une gratuité les week-end et les jours de mauvaise qualité de l’air, puis une gratuité pour tous.

Augmenter le versement mobilité des entreprises de 2 % à 2,95 % comme en Île-de-France


Aujourd’hui 80 % du coût de fonctionnement des transports en commun sont financés par les collectivités locales et territoriales ainsi que les entreprises. Le prix des tickets ne représente donc que 20 % du coût de fonctionnement du réseau, de plus dans cette partie les abonnements des salariés sont remboursés à 50 ou 75% par les entreprises – la gratuité, c’est aussi une économie sur ce poste pour les entreprises.

Il s’agit donc d’un choix politique, celui d’aller chercher les 20 derniers pourcents de financement. Nous proposons un réengagement financier de la part de la métropole et du département mais aussi une augmentation du versement mobilité des entreprises de 2 % à 2,95 % comme en Île-de-France, ce qui implique une décision nationale. À noter que le versement mobilité est de 1,7 % dans le Grésivaudan et de 0,8 % dans le Voironnais, deux collectivités associées au SMMAG et qui bénéficient de son fonctionnement.

Les communistes se félicitent de la gratuité obtenue pour les Grenoblois·es disposant de faibles revenus, grâce à une décision prise par la majorité municipale qui ouvre la voie à des nouvelles avancées au niveau métropolitain.

Par ailleurs, le PCF reste opposé au principe de la Zone à faibles émissions, inefficace d’un point de vue écologique et de santé publique et discriminant pour celle et ceux d’entre nous qui ne disposent que de faibles revenus au moment où la précarité et les bas salaires touchent une partie importante de la population.

Les communistes se prononcent également pour la poursuite du développement des pistes cyclables – dont les financements sont partagés entre la ville et la métropole en fonction des aménagements – sous des formes adaptées selon les situations et, plus généralement, à des choix en faveur du développement des mobilités douces.

La lutte contre le réchauffement climatique et la qualité de l’air nous concerne tous : elle doit être conduite par des mesures efficaces et justes, pour pouvoir être menée par tous les citoyens.