La situation des trafics dans notre agglomération est alarmante, insécurité, assassinats, destruction de biens publics, la liste est encore longue des problèmes liés aux réseaux mafieux.

La sécurité publique relève de l’État qui faillit à sa mission.

100 postes de policiers nationaux doivent être pourvus pour revenir à la situation antérieure aux suppressions de postes voulues par Nicolas Sarkozy et la droite. La police nationale est un service public qui doit avoir les moyens de ses missions.

Face au narcotrafic, les Grenoblois paient les conséquences de ces choix politiques. La droite est indécente lorsqu’elle attaque la commune sur la sécurité. L’efficacité contre les trafiquants implique un changement de politique gouvernementale.

Lutter avec efficacité contre le narcotrafic passe par le renforcement du contrôle des marchandises aux frontières, la réaffectation des moyens de la police pour des enquêtes au long cours pour frapper les réseaux à la tête plutôt que la politique du chiffre qui laisse prospérer les organisations de type mafieux : les enquêtes de la police judiciaire sont entravées par la réforme du ministre Darmanin.

Il faut frapper à la caisse : les moyens de la lutte contre le blanchiment ne sont pas à la hauteur.

Les prisons sont aujourd’hui une «machine à fabriquer de la récidive». Derrière les discours, la droite et l’extrême-droite nourrissent le mal qu’elles prétendent combattre. Le PCF propose de renforcer l’accompagnement à la réinsertion des détenus, pour casser la spirale de la récidive.

Le retour d’une police nationale de proximité, supprimée par la droite et dénoncée par l’extrême droite, est indispensable pour retrouver une relation apaisée entre fonctionnaires de police et population.

Ce qui relève de l’État doit s’accompagner d’une action déterminée la ville de Grenoble. Au niveau de la commune, nous proposons d’agir pour obtenir ce changement de politique gouvernementale, d’exiger que le commissariat de Grenoble soit doté des moyens nécessaires et que les enquêteurs aient les moyens de travailler, mais aussi de développer la politique de prévention par la ville.

Parallèlement, les communistes proposent d’étendre l’expérience d’une structure de proximité de la police municipale telle qu’elle est actuellement en place au Village olympique et contribue à l’amélioration du quotidien des habitants.

Contre la violence, développer les services publics de proximité

La consommation de stupéfiants est, comme d’autres, un problème de santé publique qu’il faut prendre à bras le corps avec des partenariats avec l’éducation nationale dans les établissements scolaires, avec les associations… les maisons des habitants peuvent jouer un rôle plus important en la matière.

Une politique de réappropriation de l’espace public, en lien avec les associations et les habitants, doit être développée en contribuant à la mobilisation de l’ensemble des acteurs présents sur le terrain.

Les communistes proposent :

  • la dénonciation sans ambiguïté par la ville de Grenoble des conséquences de la politique gouvernementale
  • le développement de la contribution de la ville de Grenoble à des missions de prévention de la consommation de drogue aux côtés des associations, des établissements scolaires, des services de santé…
  • la poursuite et le développement des missions de proximité de la police municipale aux côtés de la police nationale
  • le soutien aux associations et collectif d’habitants pour la reconquête de l’espace public
  • le maintien et le développement des services publics de proximité pour renforcer le lien social
  • L’expérimentation d’une structure permanente de concertation associant des représentants des habitants, de la police nationale et des élus de la ville.