La ville de Grenoble sera solidaire des luttes des salariés pour la défense de l’emploi et la contestation des stratégies industrielles qui développent la financiarisation de l’économie au détriment de l’emploi et de la réponse aux besoins de la population. Ce sont ces stratégies que l’on a vu à l’oeuvre par exemple chez General électrics avec leurs conséquences sur le développement des énergies renouvelables, chez Atos ou encore les plateformes chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie.

La dévitalisation orchestrée par les grands groupes industriels est lourde de conséquences sur l’ensemble du tissu économique de notre ville et de son agglomération.

Dans le cadre de ses compétences et des moyens d’action qui sont les siens, nous proposons une intervention accrue de la ville pour favoriser le développement local.

Proximité

La gestion du foncier – dont l’Établissement foncier local, organisme métropolitain, a la compétence – est un outil pour favoriser les implantations d’activités de commerce, d’artisanat, de recherche développement ou de production. Elle doit être liée à des critères géographiques – notamment pour favoriser les implantations dans les quartiers populaires – et d’efficacité économique pour encourager les développements utiles à la réponse aux besoins des populations et favoriser les modèles respectueux de la démocratie dans l’entreprise.

Solidarités

Les marchés publics gérés par la ville représentent un levier d’intervention dans le champ économique. La commande publique doit être liée à des critères sociaux et écologiques : c’est actuellement le cas et cette dimension doit être préservée.

La ville a également des moyens pour agir contre toutes les formes de précarité. C’est le sens du bouclier social mis en place et que nous proposons de renforcer, dans le domaine de la sécurité social alimentaire par exemple, mais aussi pour l’accès aux services publics et aux tarifications publiques.

Nous proposons que la ville porte une attention particulière aux travailleurs précaires, aux travailleurs sans-papiers, les travailleurs soumis à l’esclavage des plateformes numériques, pour leur apporter la solidarité nécessaire par tous les moyens mobilisables.

Nous proposons que la ville favorise l’implication des citoyens dans la gestion des régies et organismes publics.

D’une manière générale, nous proposons que la ville favorise les circuits courts dans tous les domaines, soutienne les filières de recyclage et de réemploi, et développe les mutualisations possibles : matériauthèques, outillothèques, etc.